Face à la grande tension sur le marché du logement abordable et au développement de certaines phénomènes délinquants et criminels, le phénomène du squat prend de l’ampleur en France et particulièrement dans certaines régions comme l’Occitanie.
L’Occitanie, une région fortement touchée
L’Occitanie, l’Île-de-France, les Hauts-de-France et la région PACA, concentrent 80 % des squats recensés dans l’Hexagone. Cette concentration géographique s’explique en partie par les disparités économiques et sociales qui touchent ces régions, et en partie par leur volume d’habitants et donc de faits de délinquance.
Les bailleurs sociaux face à la complexité d’un squat
Le squat touche principalement les zones urbaines et péri-urbaines, où la pression immobilière est la plus forte. Les grandes métropoles comme Toulouse et Montpellier sont particulièrement concernées, conséquence d’une concentration de la demande de logements sociaux et d’une offre insuffisante. Dans ce contexte, la loi anti-squat du 27 juillet 2023 est venue renforcer les mesures de répression de ce phénomène en introduisant une procédure express d’expulsion et des sanctions plus sévères. La nouvelle législation élargit même la définition du délit de squat en incluant le maintien dans le logement après la procédure d’expulsion, avec des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 7 500 euros d’amende.
Face à cette menace croissante, les bailleurs sociaux mettent en place diverses stratégies pour sécuriser leurs biens :
- Surveillance accrue des logements vacants ;
- Installation de systèmes de sécurité (portes renforcées, alarmes) ;
- Recours à des sociétés de sécurité spécialisées.
Le Service de protection des logements vacants (SPV) : Une solution innovante
Parmi ces solutions, le Service de Protection des Logements Vacants (SPV) se distingue comme une innovation majeure sur le marché. Créé en 2021, le SPV de GITeS se positionne comme une solution unique pour sécuriser les logements vacants et prévenir les risques de squat. En 2024, le SPV a mené 244 interventions pour sécuriser des logements menacés par des squatteurs. Ce service combine technologie de pointe et expertise humaine pour prévenir et résoudre rapidement ces situations.
Les services du SPV combinent une technologie de pointe et une expertise humaine permettant :
- Une prise en charge complète des démarches administratives et techniques ;
- Un suivi personnalisé avec un interlocuteur unique ;
- Une intervention rapide d’agents assermentés en cas d’intrusion ;
- Une réduction significative des coûts liés aux conséquences d’un squat pour les bailleurs.
Depuis juin 2025, presque 500 logements bénéficient l’instant t de la surveillance active du SPV, démontrant l’efficacité de cette solution innovante dans un contexte où la sécurité et la gestion des logements vacants deviennent des enjeux cruciaux.
En 4 années, plus de 1600 logements ont été protégés !
Les conséquences dramatiques d’un squat
Ces occupations illégales ne se contentent pas de priver de futurs occupants des logements disponibles (allongement des délais d’attente) : elles engendrent également des coûts significatifs pour les bailleurs sociaux et dégradent le cadre de vie des quartiers concernés.
Les conséquences d’un squat sont multiples :
- Pertes financières liées à l’impossibilité de louer les logements.
- Procédures d’expulsion longues et coûteuses, nécessitant le recours à des huissiers et des avocats.
- Dégâts matériels nécessitant des travaux de remise en état, parfois accompagnés de travaux de désinfection et de serrurerie.
- Impact sur le voisinage, avec une dégradation de la qualité de vie des résidents et altèrent l’image des quartiers concernés.
En moyenne, le coût d’un squat pour un bailleur social s’élève à 10 000 €. Ce montant se décompose en frais de procédure judiciaire, en remise en état du logement et en pertes liées aux loyers impayés.
Face à l’augmentation prévisible du phénomène de squat, il devient impératif pour les bailleurs sociaux et les propriétaires de se doter de solutions de protection efficaces. Le SPV du GITeS apparaît comme une réponse adaptée à ces enjeux, permettant de sécuriser le patrimoine immobilier tout en préservant l’accès au logement pour les plus vulnérables.
Sources des chiffres :
DREET-Rapport-BilanAnnuel_Mai2024-Web.pdf
Focus sur la loi anti-squat, le logement social et d’urgence à Toulouse
Dossier Les chiffres du logement social | L’Union sociale pour l’habitat